OpenAI rachète Roi, une start-up d’IA financière : quand l’assistant intelligent devient votre conseiller en finances personnelles

 


OpenAI, le géant derrière ChatGPT, poursuit son expansion fulgurante. À peine auréolée d’une valorisation record de 500 milliards de dollars, l’entreprise de Sam Altman s’offre une nouvelle pépite : Roi, une start-up new-yorkaise spécialisée dans la gestion financière assistée par intelligence artificielle.

Mais au-delà du simple rachat, c’est une nouvelle vision qui se dessine : celle d’un assistant personnel global, capable de comprendre, conseiller et anticiper nos besoins… jusque dans nos portefeuilles.

Roi, fondée par Sujith Vishwajith et Chip Davis, n’est pas une application comme les autres. Son ambition : démocratiser l’investissement et le rendre aussi fluide qu’une discussion avec une IA. Grâce à son algorithme intelligent, Roi analysait les comportements financiers, les objectifs de vie et même les émotions économiques de ses utilisateurs pour leur proposer des conseils personnalisés.

Actions, cryptomonnaies, NFT… tout pouvait être géré depuis une seule interface, avec l’appui d’un chatbot dédié à la pédagogie financière. En seulement trois ans, Roi avait levé 3,6 millions de dollars auprès d’investisseurs prestigieux, dont Gradient Ventures (Google).

Ce rachat n’est pas isolé. En quelques mois, OpenAI a avalé plusieurs start-up : Context.ai, Io, Crossing Minds, Alex et Statsig. Avec Roi, la stratégie se précise : fusionner intelligence artificielle et vie quotidienne.

Après avoir intégré des fonctions de recherche, de génération de contenu et même d’achat direct dans son assistant, OpenAI s’oriente désormais vers la gestion de données personnelles et la prise de décision assistée.

Ce mouvement mondial interpelle les acteurs africains du numérique. Alors que des pays comme la Sierra Leone ou le Sénégal misent déjà sur l’IA pour transformer leur administration, cette tendance confirme une réalité : le futur de la tech passera par l’intégration intelligente des données.

Des start-up africaines émergent déjà dans le domaine de la fintech et de l’analyse comportementale. L’exemple d’OpenAI pourrait inspirer la création d’assistants financiers locaux, capables d’intégrer la réalité des marchés africains, les monnaies locales et les habitudes d’épargne communautaire.

En absorbant Roi, OpenAI ne rachète pas seulement une entreprise : elle s’offre une vision humaine de la finance, centrée sur la personnalisation et la confiance. Le PDG de Roi, désormais intégré à OpenAI, parle d’un futur où “les logiciels deviendront des partenaires de vie, capables de comprendre les aspirations profondes de chacun.”

Ce scénario, digne d’un film de science-fiction, devient chaque jour plus réel. Et s’il marque une étape cruciale pour OpenAI, il ouvre aussi un nouveau chapitre dans la fusion entre intelligence artificielle et émotions humaines

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